zankana

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La Krise
jebmed

L?élection de Barack Obama n?a pas eu l?effet attendu (ou non) sur les places boursières internationales et confirme ainsi que cet événement ne reste qu?une anecdote en relation avec la crise mondiale de nous sommes entrain de vivre. Les bourses plongent à nouveau, le prix du pétrole continu de s?effriter à mesure que le dollar gagne de la valeur par rapport à l?Euro et les banques centrales tentent de booster l?investissement en baissant leurs taux directeur.
Les origines de cette crise sont, pour rappel, la résultante de la distribution de crédits hypothécaires, avec une mauvaise appréciation du taux d?endettement des ménages, assorties du placement des valeurs abstraites de ces même hypothèques dans des marchés connexes. C?est une véritable roulette russe que les Etats-Unis ont crée, en ouvrant les robinets du crédit tout en prétextant que le but de tout cela est de rendre service aux revenus modestes en leur donnant la possibilité de devenir « propriétaires ». Bien entendu ces gens à revenus modeste sont les premières victimes de la crise et cela à double titre :
? Les ménages ne réussissent pas à rembourser leurs créances du fait de leurs haut taux d?endettement
? Ces mêmes ménages sont confrontés directement au risque de perdre leur emploi du fait de la récession engendrée par les crédits qui leur ont été octroyés

Mr Obama propose de venir en aide à ces ménages en augmentant le montant des allocations chômage (permettre aux banques d?être remboursées), tout en diminuant la période de versement de ces mêmes allocations.
Cette stratégie me semble une réaction logique d?un président élu pour réconforté et les ménages et les banques, ne serait ce que pour redonner « confiance » aux marchés.

D?un autre coté, et dans un autre registre, le FMI vole au secours de pays dits « riches » en risque de « faillite » comme l?Islande et la Hongrie. Le FMI est pour rappel un organisme arrimé à l?ONU qui a pour but d?aider les pays du Sud grâce aux dons (ou cotisations) des pays riches. Mais voila que face à la propagation de la crise sur les pays « riches », le FMI est devenu, bien entendu sous la pression des Etats-Unis, la banque centrale des banques centrales. C?est comme si une grande entreprise nationale (Islande) cliente de la plus grande banque de la place, se retrouve en cessation de paiement, et se retourne vers un organisme de microcrédit (FMI), sous la pression de l?état, pour se refinancer. La donne est entrain de changer et cela est visible à l??il nu.
Les pays riches seront par la force des choses de plus en plus riches, et le tiers monde de plus en plus pauvre. C?est logique après tout. Mieux vaut voler au secours de la Hongrie, pays à fort potentiel industriel, et dont les ménages sont en mesure de consommer des biens et services proposées par les Etats Unis, qu?aider (par exemple) le Burundi qui est un pays sous développé, qui ne consommera pas, à fortiori, des biens produits par les entreprises Américaines.

Ainsi, et encore une fois, les Etats-Unis, quelle que soit l?administration en place, tentent de conserver leur place de Gendarme du monde, grâce à leurs arsenal impressionnants de moyens de pression sur le reste du monde, pour calmer les ardeurs des Chinois et autres Européens, qui essayent de tirer profit de la conjoncture actuelle?.

J.M
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