zankana

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Combattre la grande corruption

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Lutter contre la petite corruption paraît chose aisée, dès lors que l'acte d'accusation pourrait être établi sur la base de présomptions fondées et solides.
La petite corruption représente "peanuts", entre 2 à 3% du PIB, devant la grande, celle des Etats qui, elle, pourrait équivaloir tout le PIB d'un pays.
Entre autres freins au développement et à la démocratisation des pays du Sud, la Kleptocratie, qui tient une place de choix, dans la grille des entraves morbides.
La corruption étant un problème de société, il faudrait impliquer le plus grand nombre de nos concitoyens dans le débat de cette problématique.
Il ne s'agit plus de dire vouloir combattre la corruption, il faut que toute la société s'attelle pour

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En effet s'attaquer au mal de la corruption est devenu très urgent. Il est un préalable incontournable à toute volonté de développement et de démocratisation.
Sans éradiquer ce fléau, point de salut.
La corruption étant un problème de société, il faudrait impliquer le plus grand nombre de nos concitoyens dans le débat de cette problématique.
Il ne s'agit plus de dire vouloir combattre la corruption, il faut que toute la société s'attelle pour
Tartarin

Si la kléptomanie demeure une maladie curable, en revanche la corruption petite ou moyenne ou grande mène à la kléptocratie, qui deviendrait alors un mode de gouvernance.
Jilali

Plein dans le mil.
Atténuer la corruption de 40% améliorerait le PIB de 15%.
petraeus

La société Marocaine ne connaissait pas le fait corruptif avant l'avènement du colonialisme, qui l'a érigé en modus operandi.

Corruption, kleptomanie ou encore kleptocratie, le mal est certes diagnostiqué.
Nous vivons dans une société hétéroclite, complexe et composée principalement de gens démunis, sans ou avec un niveau d'éducation très faible, d'une classe pauvre qui "survit" (Salariés dont le revenu est inférieur à 4000 dhs, "d'une classe moyenne" qui est difficilement identifiable (peut etre les salariés dont le revenu oscille entre 4000 et 12000 dhs...) et d'une classe aisée (revenu supérieur à 12000 dhs). Cette caricature de notre société est sans doute contestable, mais intéressons nous aux démunis et aux "pauvres". La principale cause de la paupérisation de notre société remonte aux premières années de l'indépendance, où nous étions peut être une grosse quinzaine de millions d'individus. C'est à ce moment là que l'Etat a "démissionné" de ses principales missions (Education et santé) qui aurait pu nous épargner tous ces "philosophages".
52 ans plus tard, la nécessité demeure toujours l'Education et la santé, mais le paysage géopolitique et socioculturel s'est métamorphosé (Sahara, Islamisme radical, mondialisation et j'en passe..). A mon humble avis, l'Etat reste le seul responsable de cette situation et reste à lui de corriger le tir. La priorité des priorités est une réforme profonde et sérieuse du système éducatif visant la scolarisation gratuite de tous les enfants en age de rejoindre les bancs de classes. Vous allez me dire que c'est de belles palabres, mais si l'Etat fait un effort en allouant le premier poste budgétaire à l'Education. Nous avons quand même construit la plus "grande" mosquée au monde, et si tous les marocains dont les revenus sont supérieures à un certain niveau de salaire (8000 dhs peut être) sont prêts à faire des sacrifices dans ce sens, nous y arriverons peut être...

Abstraction faite du fait que la kleptomanie soit un sujet controversé où chacun l'aborde sous son propre prisme. Je constate à mon grand plaisir que tu as une belle plume et une approche cohérente des sujets.
Je t'exhorte à écrire davantage, car tu y gagneras beaucoup en épanouissement et maturité.
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