zankana

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Et puis après?

Le scrutin du 7 septembre a été très lourd de sens. Une première qui ne sera certainement pas la dernière : 70% des Marocains inscrits n'avaient délibérément pas voté. Comprenez qu'ils sont désabusés et n'accordent plus de crédit aux acteurs politiques, ni à l'acte politique.

Le gouvernement et le parlement qui seront nés de ce scrutin sont le fait de seulement quelques, plus ou moins deux millions, d'électeurs qui ont daigné aller voter. Cette désaffection de la chose publique inquiète, dans une société qui revendique et clame la transition démocratique.

Peu importe. Les pourparlers menés par le premier désigné Des ministres, pour la constitution du gouvernement vont bon train. Mais encore une fois, bon nombre de Marocains ne semble pas être concerné par ces tractations partisanes, dont les piètres objectifs sont connus.

Pour l'amour de ce pays, nous recommandons à notre Premier désigné des ministres, de constituer un gouvernement des plus restreint qui soit, au maximum dix ministres, pour ne pas obérer nos finances publiques de charges improductives. 

Il serait peut-être judicieux que notre gouvernement cible des chantiers par priorité, sur un quinquennat, pour que ses efforts ne se dispersent pas. Nous aurons ainsi, autant de chantiers que de ministères.

Durant le quinquennat 2007-2012, l'on pourrait envisager un pôle ministériel chargé de l'infrastructure, un deuxième, pour la mise en valeur agricole, un troisième regroupant tout ce qui a trait à l'INDH, c'est à dire à l'homme et à la société ( la solidarité sociale, la jeunesse et les sports, le décloisonnement du monde rural, la famille, l'économie sociale…). Nous aurons, ainsi, trois ministres locomotives assistés par les différentes Administrations, en parfaite harmonie avec notre politique de décentralisation et de déconcentration.

Pour l'amour du ciel, il est loisible à la classe politique de tout bord de continuer sa croisade contre " les obscurantistes ", les " noyaux de résistance à la modernité " " les adversaires de la démocratie ", pourvu que la même classe politique ne touche pas à notre maigre Produit Intérieur Brut ( PIB ), déjà bien mis à rude épreuve.

                                                                            Mostafa Melgou

 

 

 

 



26/09/2007
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