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Credo religieux versus credo séculier

Les appréhensions nourries ici et là, quant au devenir de notre pays, si la mouvance islamiste n’est pas contenue, demeurent fondées.

Dans les démocraties imparfaites, le discours à connotation religieuse demeure le ferment et le ciment essentiel pour rallier et éveiller une vaste majorité des hommes et des femmes à la nécessité de l’action politique, autour de credo religieux simples, voire simplistes, savamment véhiculés, entretenus et exploités par un " cléricalisme " qui ne dit pas son nom.

Car, pour opiniâtrement qu’ils luttent afin d’assurer la victoire- la leur- ici-bas, nos " clercs " font miroiter à leurs " fidèles " monts et merveilles dans le royaume des cieux et une vie bienheureuse dans l’au-delà.

A contrario, les partis séculiers perdent du terrain, avec une désaffection de leurs bases et des dissensions entre leurs cadres. Et pour cause, l’abandon de leur idéologie, du credo séculier qui en représentait l’essence et la raison d’être, de mots d’ordre ayant fait leur force par le passé.

Ces partis historiques, dits progressistes ont choisi, aujourd’hui, comme mode de militantisme, le compromis pour le compromis et le consensus pour les besoins du consensus. Or ces "vertus " ne sont pas porteuses d’espoirs dans une " démocratie " imparfaite et risquent, à la longue de ne plus être évocatrices. La mouvance cléricale profite de l’inanité du message séculier et du vide idéel partisan pour l’alimenter de chimères post mortem.

Mostafa Melgou.



07/02/2007
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